GAËL DE VILLE
TRILOGIE D'UNE VIE
Gaël de Ville a produit deux projets d'illustration successifs qui sont les deux premières parties d'une trilogie dont le troisième épisode est en cours de réalisation. Cette trilogie s'articule autour d'une thématique similaire, celle de la figure du loup, qui incarne le contre pouvoir et la solitude.
Ces illustrations sont présentées avec un dispositif similaire : un ciné concert d'une durée approximative de 25 minutes accompagné par Sound Film en live.
I. Ville Tentaculaire
Synopsis :
Dans Ville Tentaculaire, nous sommes le compagnon d'un homme, témoin d'un paysage campagnard doucement envahi par les ombres menaçantes de la Ville. Les villageois disparaissent les uns après les autres, laissant le protagoniste dans une mélancolie grandissante. Métaphore d'une modernité qui nous abandonne solitaires, « Ville tentaculaire » est le miroir d'une société qui prime l'individualisme et la séparation.
Description :
En 2013, inspiré par le poème « Ville Tentaculaire » d'Emile Verhaeren, Alexis Spetchinsky écrit une nouvelle. Ces mots seront le point de départ d'une collaboration aboutissant une année plus tard à un livre d'illustrations à l'aquarelle. Ces images furent ensuite mises en musique et existent dorénavant sous les deux formes, un livre et un ciné concert.
II. Le Loup
Synopsis :
« On n'avait encore jamais vu dans le Jura français, un hiver si long et si terriblement froid. » C'est sur ces mots que s'ouvre une plongée dans la simple histoire de quelques fermiers et d'une meute de loups. Mais si c'est présentement le récit de chasseurs et de loups, c'est aussi celui des hommes face aux autres, d'hommes et d'autres hommes dans un monde à jamais sauvage. Inspirée de la nouvelle éponyme d'Herman Hesse, cette lutte se raconte en musique, en images et en mots, glissant de supports en médiums, du corps des interprètes à l’écorce de l’arbre, de la broderie au graffiti sur le fil d'une étrange cartographie : le loup est un spectacle vivant, au bord de tout, du monde, du rêve et du présent.
Description :
A partir de la nouvelle « Le loup » d’Herman Hesse, Gaël de Ville réalise un vaste projet illustratif de 106 planches mêlant trois médiums différents ; le graffiti, la broderie et la gravure sur bois. Si ces planches ont une autonomie propre et se laissent découvrir au gré de balades dans la ville de Bruxelles et ses alentours, c’est dorénavant à travers les archives photographiques de ces images que le projet gagne sa place sur un écran.
III. Théâtre Magique
Synopsis :
La lune, pleine ce jour-là, créé d’énormes taches d’ombres et de lumières qui permettent à l’homme de se guider. Il ne sait toujours pas où il va. Cet homme c’est vous, c’est nous.
Après quelque temps d’errance il tombe sur une porte. Il s’arrête, admire cette situation quelque peu singulière. Il s’avance et pénètre la porte. Est-ce la vie qui l’attend derrière ? La mort ? Ou encore la renaissance ? Peu importe, c’est sans doute un monde parallèle qui fait honneur à la mort, donc à la vie, donc à la renaissance. Cet homme c’est vous, c’est nous.
C’est ainsi qu’on accède au Théâtre Magique.
Description :
En s’inspirant de l’introduction d’ « Ainsi parlait Zarathoustra » de Nietzsche et du théâtre magique du « Loup des steppes » d’Hermann Hesse, Gaël de Ville nous amène dans un univers situé entre la vie et la mort. C’est à travers une animation faite de cendres et un voyage déambulatoire habité de diorama que le spectateur découvre le « Théâtre Magique » , ce lieu hors normes, hors temps, en quelque sorte au-delà du bien et du mal.